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Monsieur Jacques GIROUX - INTERBEV
Note d'Orientation
6 février 2001
Comme suite à l’émission de radio « Le téléphone sonne » du 12 novembre, et au contacts avec les Services de Monsieur BERGER du Ministère de l’Agriculture, et notamment Monsieur GEUDARD DE LA HAYE qui m’a dirigé vers l’OFIVAL, rendez-vous avec Monsieur MONIN du 4 janvier, et, maintenant vers vous, je me permets de vous soumettre une hypothèse de travail destinée à proposer une solution pour résoudre le problème de confiance concernant la viande de bœuf.
En tant qu’observateur professionnel des comportements d’achat, j'ai été amené à constater :
- la méconnaissance totale du produit viande par le consommateur, phénomène masqué en circuit traditionnel par "la confiance en son boucher".- la volonté des professionnels de traiter la viande comme un produit de grande consommation banalisé- l’utilisation de critères de justification de la qualité de production (traçabilité), une manière de prouver la connaissance de l’existence d’une mauvaise qualité !
Cette attitude explique notamment la baisse régulière de la consommation globale ... et les réactions vives en cas de crise (veaux aux hormones, vaches folles), la situation actuelle.
Avec l’apparition des labels qui définissent précisément des contraintes d’alimentation, la qualité de production semble garantie. A ma connaissance, aucun cas d’ESB n’est apparu dans ce type d’élevage.
A partir de ces produits de qualité, il est tout à fait possible d’inverser la tendance et de recréer la confiance des consommateurs en modifiant le langage …
AU LIEU DE JUSTIFIER LA QUALITE DE PRODUCTION …
POURQUOI NE PAS DEVELOPPER LES CRITERES GUSTATITS DES PRODUITS ?
Les critères de la qualité gustative n'ont jamais été explicités. Les démonstrations menées notamment aux derniers salons de l’agriculture sur les stands des grands distributeurs (Casino en 1998, …les autres en 1999) ont rencontré un vif succès.
Les définitions des critères gustatifs, la mise en place d’un vocabulaire pour les qualifier, les signes de reconnaissance pour le consommateur en position d’achat font l’objet de recherches et de propositions qui tardent à se mettre en place.
Depuis un premier entretien avec Monsieur MONIN en décembre 1996, au cours duquel je lui avais exposé un projet de recherche sur la reconnaissance qualitative de la viande par le consommateur à la suite des travaux menés pour le compte de Blason Prestige, j’ai eu l’occasion de rencontrer Monsieur ORINGA du CIV, comme vous me l’aviez indiqué, qui, après plusieurs mois, l’an dernier, m’a dirigé vers vous, Monsieur Jacques GIROUX d’INTERBEV.
Entre temps, le projet initial a évolué pour aboutir au dossier du 6 juin sur " L’identification qualitative de la Viande par le Consommateur " qui devait faire l’objet d’une séance de travail peu après le SIAL suivant un entretien du 23 octobre.
Le projet de ce jour a pour objet de créer des animations commerciales ponctuelles, base d’une communication positive destinée à être reprise par les médias … Il ne traite pas le problème de fond, la définition des signes de reconnaissance et d’un vocabulaire prévue dans l’étude envisagée avec INTERBEV.
Sa mise en œuvre nécessite un certain de travaux préalables que nous vous proposons de mener concernant notamment :
- la possibilité de vendre différentes viandes labellisées dans un même point de vente,- le choix des partenaires pour éviter de pénaliser les bouchers traditionnels- la définition d’un test et sa mise en place dans les plus brefs délais- la définition d’une politique de communication positive.
Pour ce faire, nous estimons pouvoir réaliser ces travaux préliminaires d’ici la fin du mois de février et vous présenter alors un dossier opérationnel.