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à l’attention de M. GUEUDAR DELAHAYE
Le Renouard, le 17 juin 2002
Monsieur,
Comme suite à nos différents entretiens et à votre courrier du 7 juin, je me suis permis de contacter Monsieur François FRETTE à qui j’ai proposé de lui envoyé par mail le dossier AQS qui aurait du être déposé le 29 avril.
Il comporte les éléments demandés concernant la partie bibliographique et le rôle des différents partenaires.
Son blocage est intervenu à la suite d’un contact téléphonique avec Jacques GIROUX qui considère le sujet comme non prioritaire pour INTERBEV. Cette décision tardive est regrettable et porte un réel préjudice pour ceux qui ont travaillé jusqu’à la dernière minute, et notamment Eric Dransfield de l’INRA-Theix avec qui nous avions défini les données permettant d’établir une check-list à partir de laquelle il serait possible de développer la notion de garantie de suivi de la qualité gustative de la viande bovine au consommateur en position d’achat, préalable à une éventuelle identification. Cette approche répond à son souci d’acheter la qualité déjà appréciée et donne un contenu effectif à la notion de traçabilité.
Cette décision tardive est peu compréhensible à partir du moment où Jacques GIROUX a orienté notre action en mai 2001, vers l’INRA pour complément d’informations et vers René VICAIRE pour le dépôt du dossier AQS et qu’il a été régulièrement informé du suivi des travaux, notamment au SIA 2002, du dépôt de la fiche d’intention le 4 mars. A sa demande, je lui ai communiqué le 20 mars le dossier concernant les travaux menés avec l’INRA.
A toutes fins utiles, je me permets de vous transmettre le double du courrier envoyé le 29 avril au Président SIBILLE … resté sans réponse à ce jour !
Reconquérir la confiance des consommateurs semble être une priorité absolue aux yeux des différents interlocuteurs de la filière que je suis amené à rencontrer. C’est certainement le moyen de dynamiser un marché en perte constante depuis plusieurs décennies en partant du point de vue du consommateur qui, a priori, fait confiance aux professionnels et n’a pas besoin d’entendre parler des aléas et des réglementations internes à chaque profession.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Cher Monsieur, mes sincères salutations.
Francis ROUCHAUD